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Boulogne-Billancourt, ville sportive – épisode 1 : développer le sport-santé

Dernière mise à jour : 7 avr.

En cette Journée internationale du Sport, je souhaite réaffirmer une conviction profonde : le sport est une force extraordinaire pour notre société, et Boulogne-Billancourt a tous les atouts pour devenir une référence en la matière.

Le sport est bien plus qu’un effort physique : c’est un outil de santé, d’éducation, de lien social, d’émancipation et d’attractivité pour nos territoires.


Voici le premier épisode d’une série d’engagements et de propositions sur le thème du sport à Boulogne-Billancourt.


 

La sédentarité progresse.

Nos modes de vie ont profondément changé. À l'heure où le télétravail s'est généralisé et où les écrans occupent une place immense dans notre quotidien, notre enjeu collectif est clair : nous devons tous bouger davantage.

Selon Santé publique France, plus d’un adulte sur cinq passe plus de 7 heures par jour en position assise, et plus de 80 % déclarent un temps d’écran de loisirs supérieur à 3 heures. À cela s’ajoutent un sommeil qui se dégrade, une anxiété persistante et une alimentation trop souvent déséquilibrée.

Résultat : la sédentarité progresse à tous les âges, et avec elle, les pathologies chroniques.

 

Chez les enfants, l’alerte est maximale.

Les chiffres sont préoccupants : huit enfants sur dix passent plus de deux heures par jour devant un écran, et en 30 ans, leur force musculaire a baissé de 25 %. Il ne s'agit pas seulement de performance physique : c’est leur santé globale qui est en jeu — posture, coordination, sommeil, bien-être psychologique.

Dans un contexte où la santé mentale des jeunes est une préoccupation majeure, l’activité physique représente une réponse simple, efficace et naturelle. Elle améliore l’équilibre émotionnel, renforce la confiance en soi et protège de l’isolement.

 

Bouger, à tout âge, c’est vivre mieux et plus longtemps.

C’est ce que rappelle le Professeur François Sarkozy dans son livre « Vieillir heureux, c’est possible ! », qu’il est venu nous présenter en novembre dernier à Boulogne-Billancourt. L’entrée dans la dépendance peut être évitée ou retardée grâce à l’activité physique. Rester actif permet de maintenir sa mobilité, de prévenir les chutes, de préserver ses capacités cognitives et de conserver un lien social précieux.

Je veux que chaque senior à Boulogne-Billancourt ait accès à une activité physique adaptée à son rythme, proche de chez lui, et encadrée par des professionnels qualifiés.

 

Renforcer la place des femmes dans le sport.

Aujourd’hui, les femmes sont encore moins nombreuses à pratiquer une activité physique régulière, et les recommandations officielles d’activité physique sont même plus basses pour elles que pour les hommes.

C’est un biais qu’il faut corriger.

Il est essentiel de lever les freins à la pratique féminine, de proposer une offre sportive plus variée, répondant aux attentes spécifiques des femmes à chaque étape de la vie, et de garantir que nos infrastructures soient accueillantes et sécurisées pour toutes.

 

Tenir la promesse de l’héritage des Jeux Paralympiques.

L’inclusion des personnes en situation de handicap doit se poursuivre concrètement, en commençant par nos équipements et infrastructures.

Par exemple, je souhaite que la piscine de Boulogne-Billancourt soit équipée d’un système d’aide à l’entrée dans l’eau pour les personnes à mobilité réduite. Cette demande, formulée par une habitante lors de la dernière réunion du quartier Billancourt - Rives de Seine, a été rejetée par les élus de la majorité municipale. Ce refus est incompréhensible.

 

Faire de Boulogne-Billancourt un modèle de ville sport-santé

En octobre dernier, j’ai proposé, avec les élus du groupe Horizons et Indépendants, la création de deux dispositifs innovants, équilibrés économiquement et rassemblés sur un même lieu en cœur de ville.

  • Le premier dispositif est une Maison Sport-Santé, financée par un partenaire privé, sur le modèle de l’offre proposée par l’entreprise Care for You à Issy-les-Moulineaux.

    Ce lieu aurait pour vocation d’accueillir les personnes atteintes de maladies chroniques, en situation de handicap ou en perte d’autonomie, pour lesquelles une activité physique adaptée est prescrite. Elle serait également ouverte à toutes celles et ceux qui souhaitent pratiquer, reprendre ou développer une activité physique dans une démarche de santé et de bien-être, quel que soit leur âge ou leur condition physique.

  • Le second dispositif est un centre municipal de prévention et de santé, qui serait mis en place en collaboration avec les professionnels de santé de la ville, les associations locales et l’Agence régionale de santé (ARS).

    Il permettrait notamment d’accueillir de nouveaux professionnels de santé pour compenser les départs en retraite non remplacés, mais aussi d’organiser des journées de dépistage, de prévention et d’éducation à la santé, ainsi que des campagnes de don du sang, ouvertes à tous les publics.


 

Prochain article sur le développement du sport amateur.

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